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18 octobre 2016

Portrait de Notre Combat Celui d’Evann

notre combat celui d'evann

Comme Notre Combat Celui d’Evann, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.

Découvrez la page de l’association.

Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires?

Parents d’un enfant schizophrène de 14 ans maintenant, nous mettons tout en œuvre afin de lui permettre d’avoir une vie meilleure, une place dans la société, un avenir…
Après être passés dans une émission télévisée, dans plusieurs radios pour lever ce tabou qui relève de cette fichue maladie, nous avons reçu pas mal d’appel de parents désorientés, mal renseignés, nous nous devions de faire quelque chose pour les aider, les épauler, un soutien mutuel est né…

Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes?

Nous avons par le passé fait confiance à une association locale qui fut un fiasco total…
Apres plusieurs remises en question, de soutien de ceux qui sont restés a nos côtés, les familles, les encadrants, les spécialistes, ce combat ne devait pas resté vain, nous devions faire quelque chose…

L’association NotreCombat Celui d’Evann se devait d’exister pour notre fils et pour tous ces parents avec qui nous sommes en relation. Beaucoup de personnes sont à nos côtés, plusieurs projets sont en cours, quelque part cela fait du bien de se savoir aidé, soutenu, nous ne qualifions pas l’association comme un métier mais plus comme un droit, un devoir…

Que penses-tu du monde de la santé mentale?

De part les réseaux sociaux, nous savons que beaucoup ne se sentent pas assez entendus, aidés. La schizophrénie est souvent liée à la folie, dangerosité, il faut absolument lever ce tabou, trouver un maximum d’aide, trouver les structures adaptées, les bons traitements, parce qu’avant tout, elle est maladie. Il faut également entourer la famille, les écouter, les soutenir du mieux possible. Beaucoup de choses reste à faire.

Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie?

Des rencontres magnifiques, un soutien et des personnes investies font de la maladie une force!!!

Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais?

Ministre de la santé, non, mais nous lui dirions qu’en France, nous sommes quelque peu en retard par rapport à d’autre pays. Que nous manquons de moyens, de structures et que bien sûr certaines existent mais si peu, et que pour ces malades, ces familles, le besoin est omniprésent…

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