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TCA: Troubles des comportements alimentaires. L’alimentation est une fonction vitale qui apporte les éléments nutritionnels indispensables à une bonne santé physique, psychologique, affective et sociale. Des facteurs psychologiques, le contexte familial, la vulnérabilité génétique ou encore le poids de la société peuvent générer des troubles du comportement alimentaire (anorexie et boulimie).

TCI: Le Tribunal du Contentieux de l’Incapacité est une juridiction de premier degré qui statue sur les litiges relatifs à :
1 – l’état ou le degré d’invalidité en cas d’accident ou de maladie.
2 – l’état d’inaptitude au travail. Par exemple, en cas de désaccord avec les décisions de la Sécurité sociale (pension invalidité, IPP…), de la CDAPH (orientation en établissement spécialisé, taux d’incapacité…). La décision du TCI peut être contestée dans un délai d’un mois à compter de la date de la notification devant la Cour Nationale de l’Incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail. Les décisions de la Cour nationale de l’incapacité et de la tarification de l’assurance des accidents du travail sont aussi susceptibles de pourvoi en cassation.

TCC: La thérapie cognitivo-comportementale est une thérapie brève, validée scientifiquement, qui vise à remplacer les idées négatives et les comportements inadaptés par des pensées et des réactions en adéquation avec la réalité. La TCC aide à progressivement dépasser les symptômes invalidants, tels que : les rites et vérifications, le stress, les évitements et les inhibitions, les réactions agressives, ou la détresse à l’origine de souffrance psychique.

Thymorégulateur: Appelés aussi « régulateurs de l’humeur » ces médicaments servent à soigner les troubles bipolaires. Ils sont préconisés pour prévenir la survenue d’épisodes aigus, dits « maniaques » ainsi que les phases dépressives.

Traitement moral: Expression forgée à la fin du XVIIIe siècle par les philanthropes anglais. Clef de voûte de la thérapie asilaire, le traitement moral, importé en France par Philippe Pinel, parie sur l’existence chez l’aliéné d’une part de raison qu’il revient au médecin de capter par son ascendant. Le terme « moral » s’affranchit ici de son rapport aux moeurs. Il s’oppose à « physique »: on dirait aujourd’hui « psychologique ».

Transfert: Le transfert correspond à un lien affectif intense qui s’instaure, de façon automatique, du patient à l’analyste en situation de psychothérapie « face à face » ou sur le divan (cure analytique).

Travail: Le travail est un facteur d’intégration sociale. Si le travail peut être source de stress et de surinvestissement au détriment de la santé, ne pas travailler est souvent source de mal-être. Le travail permet de se sentir utile et d’avoir un statut social. La première question qu’on pose à une nouvelle rencontre est souvent « qu’est-ce que tu fais dans la vie? ». La honte de la maladie est renforcée par la honte de l’inactivité professionnelle.
Or, pour se rétablir d’une décompensation et être apte au travail, il faut du temps, ce qui se traduit pas des trous dans les CV. Le travail en milieu ordinaire est souvent conditionné par des aménagements d’horaires (un temps-partiel). La loi de 2005 réaffirme l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH).

Travailleur social: La profession d’assistant social ou de travailleur social cherche à répondre aux crises et urgences ainsi qu’aux problèmes individuels et sociaux de tous les jours.

Troubles anxieux: L’anxiété est un état mental de trouble et d’agitation, avec un sentiment d’insécurité indéfinissable, une peur sans objet. Plus de détails sur les troubles anxieux: anxiété, phobies, trouble anxieux généralisé (TAG) et troubles obsessionnels compulsifs (TOC).

Trouble du comportement: Le comportement peut être défini comme étant la manière d’agir. Son trouble peut se manifester par de l’agitation, de l’instabilité, de l’agressivité, du bruit, de l’hyperactivité, ou au contraire une passivité excessive, etc. C’est un symptôme qui peut avoir de nombreuses origines, dont seulement certaines sont médicales. De plus, toutes les causes des troubles du comportement d’origine médicale ne sont pas d’ordre mental (exemple des tumeurs cérébrales ou des hypoglycémies). Il est à préciser qu’un diagnostic ne peut être posé à partir du seul trouble du comportement (par exemple, le fait de parler seul peut se retrouver dans la schizophrénie, mais aussi dans la manie, ou dans la démence).

Trouble de l’humeur: Lorsque les fluctuations d’humeur dépassent en intensité ou en durée celles de l’humeur normale et qu’elles entraînent des altérations du fonctionnement ou une souffrance, on parle de trouble de l’humeur.

Trouble de la personnalité: La personnalité désigne une association de traits comportementaux et psychologiques qui distingue chaque individu. Un trouble de la personnalité est défini par un ou plusieurs traits qui peuvent engendrer chez l’individu une souffrance ainsi qu’une potentielle inadaptation aux attentes sociétales. Il existe différents troubles de la personnalité (histrionique, borderline, narcissique, psychopathique, etc.). Il s’agit du trouble psychiatrique le plus fréquemment diagnostiqué. Un trouble de personnalité ne peut être « guéri » puisqu’il définit un fonctionnement stable et constitué. Cependant, certains traits peuvent être modulés afin de diminuer les souffrances qu’ils engendrent sur le patient.

Trouble du sommeil: Le sommeil assure plusieurs fonctions vitales, dont la maintenance du métabolisme neuronal, la mise au repos du système cardiovasculaire et l’équilibre du métabolisme des liquides. Selon une enquête de l’Institut national du sommeil et de la vigilance (2009), les troubles du sommeil concernent une personne sur trois en France. Voir les différents troubles du sommeil.

Troubles psychiques: Alors que le handicap mental se manifeste par une déficience intellectuelle stable et durable, le trouble psychique, lui, est chronique, variable et imprévisible. Il est caractérisé par des troubles du jugement et de la pensée qui nécessitent le plus souvent une prise de médicaments en même temps qu’un accompagnement social.
Il n’y a pas de lien de causalité linéaire entre les troubles psychiques et le handicap. C’est le besoin d’aide, d’accompagnement et de prise en compte de la situation singulière de la personne qui fait naître la situation de handicap.
Les troubles psychiques sont souvent vécus dans la honte, le silence et la solitude. L’isolement naît notamment de la peur d’être incompris, jugé et rejeté.

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