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29 novembre 2015

L’inconscient collectif en chanson (1/2)

the-police-ssynchronicity

En 1983, Sting chantait avec son groupe The Police, « Synchronicity », une chanson qui évoque la notion de synchronicité et d’inconscient collectif développée par le psychiatre suisse Carl Jung, selon lequel l’inconscient ne se limite pas comme chez Freud à l’expérience individuelle mais revêt une dimension collective, l’esprit humain hériterait dès la naissance de tout un bagage commun à l’Humanité.

[youtube https://www.youtube.com/watch?v=o5FPPoLqkCk]
Les paroles de la chanson Synchronicity II en français:

Un nouveau matin (en famille) dans la banlieue,
Grand-mère s’égosille contre le mur,
Nous devons hurler pour couvrir le crépitement de nos céréales,
On n’entend vraiment que dalle,

Maman chante des litanies qui dénoncent ses envies et ses frustrations,
Mais on sait que ses tentatives de suicide ne sont que du pipeau
Papa se contente de regarder ailleurs,
Il ne peut plus en supporter d’avantage.

Et à des kilomètres de là, quelque chose rampe dans la vase,
Tout au fond d’un sombre lac écossais…

Une nouvelle horrible matinée industrielle,
L’usine crache ses déchets dans le ciel,
Lui, il passe sans entrave les piquets de grève,
Sans même se poser de questions,

Les secrétaires font des moues aguicheuses,
Comme les putes bon marché des quartiers chauds,
Mais il se contente de les regarder.
Et chaque réunion qui le confronte à son « supérieur  »
Lui fait l’effet d’un humiliant coup bas.

Et à des kilomètres de là, quelque chose rampe
Vers la surface d’un sombre lac écossais…

Une nouvelle journée de travail achevée
Reste l’heure de pointe à affronter.
Les gens s’entassent comme des lemmings dans des boîtes de métal,
Tels les candidats d’une course suicidaire.

Papa agrippe le volant et ses yeux se perdent dans le lointain,
Il sait que quelque chose va devoir se briser.
L’ombre fantomatique de la maison familiale se détache dans la lumière des phares,
Sa migraine lui donne mal au yeux.

Et à des kilomètres de là, une ombre grandit sur la porte d’une maison
Sur la berge d’un sombre lac écossais…

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