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12 novembre 2015

« En aidant si peu ces réfugiés, à évacuer leurs traumatismes, est-ce qu’on n’est pas en train de fabriquer des psychotiques, de préparer des nouvelles générations de terroristes ? »

C’est la question que posait ce midi Daphné Bürki à son invité, le Dr. Alain Serrie, à propos des enfants dans les camps de réfugiés au Moyen-Orient.
Pour resituer cette question dans son contexte, le docteur venait d’affirmer qu’il faut accompagner ces enfants le plus tôt possible pour faire en sorte qu’ils ne développent pas des psychoses qui nécessitent après une vraie prise en charge psychiatrique.

Quand Daphné Bürki parle à son tour de « psychotiques », faut-il entendre par là la mue de l’état traumatique en une maladie d’ordre psychique? Elle veut sûrement dire que, faute d’un soutien psychologique, l’enfant traumatisé peut devenir lui-même un bourreau.
Mais peut-on vraiment faire l’amalgame entre psychotique et terroriste? 

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