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23 février 2023

Appel à témoignage : Abolir la contention

abolir la contention

Bonjour,

Je suis actuellement dans l’écriture d’un livre autour de l’abolition de la contention en psychiatrie et de son système. Ce livre aura pour objectif de contribuer au débat centré depuis plusieurs années sur le seul encadrement légal de la contention.

Si encadrer légalement la contention est une nécessité, cela ne saurait légitimer unilatéralement ce genre de pratiques. Ainsi, j’aimerai m’appuyer sur des témoignages de personnes qui ont été attachées au cours de leurs hospitalisations en psychiatrie. Comment cela a-t-il été vécu ? Positivement, négativement ?

Ces témoignages seront anonymes et serviront de point d’appui sous forme de citations dans le chapitre sur le vécu de la contention.

De mon côté, au cours de ma carrière de psychiatre hospitalier, je n’ai jamais initié de prescription de contention. Dans le service où j’exerçais, nous n’utilisions pas ces pratiques. Il est donc possible de faire autrement puisque nous l’avons expérimenté collectivement. Ce livre a pour objectif de mettre en débat cette question.

Vous pouvez m’écrire à l’adresse suivante : CPpsy@gmx.fr

Merci à vous,

Mathieu Bellahsen

One Comment on “Appel à témoignage : Abolir la contention

Mathieu
13 mai 2023 chez 14 h 55 min

Bonjour , j’ai été attaché comme a l’époque de la Gestapo..les infermiers de l’Hôpital de NANCY (urgence) ,m’ont sanglé avec des liens de contention.ma maman avait appelé les pompiers s’inquiétant de mon alcoolisation alors que je suis alcoolique, habitué et gentil ,j’étais chez moi et m’apprêter a me coucher .elle avait entendu que j’avais bu car je l’avais eu au téléphone juste avant l’arrivée des pompiers.je n’aurai jamais du répondre au tel ce soir là.du coup,les pompiers m’ont emmenée à l’hôpital alors que j’avais bu chez moi.apres ça a été l’horreur, attaché, sanglé,contentioner alors que j’avais des fractures des vertèbres sans mon corsé..ça a été très longt .ils auraient pu me détacher cinq heures avant puisqu’il n’y avait plus d’alcool dans mon sang.j’ai du me faire pipi dessus, j’avais mal aux vertèbres ,pas de cachets anti douleurs ,ni pour le manque . j’entendais les infermiers rigolé toute la nuit pied sur la table alors que les patients crier au secours,a l’aide..je pense sincèrement qu’il y a trop de personnel dans les hôpitaux français.
.c des feneants et se fiche de la douleur des patients

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