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CAC: Centre d’Accueil et de Crise. Les CAC sont, comme les CAP, des lieux d’accueil, de soins, d’orientation ou d’hospitalisation pour une durée brève des patients en état de crise. Ils assurent aussi une permanence téléphonique et des consultations psychiatriques en urgence.

CAJM: Centres d’activités de jour médicalisés. Il s’agit de structures autonomes ou situées au sein d’un foyer, médicalisées ou non, qui accueillent de façon séquentielle par demi-journée ou journées complètes des adultes en situation de handicap à partir de 20 ans, vivant à domicile ou en foyer d’hébergement, reconnus partiellement, temporairement ou définitivement inaptes au travail par la MDPH.

Camisole physique, camisole chimique: Les camisoles étaient avant tout utilisées au siècle dernier. Elles véhiculent l’image d’une psychiatrie coercitive, visant à briser les volontés. Elles ont disparu depuis l’invention des neuroleptiques. En effet, même s’il arrive que la psychiatrie moderne ait recours à la sédation, l’isolement ou la contention, il s’agit de soins, pensées et pratiquées ponctuellement, avec mesure et bienveillance, afin d’apaiser le patient, le protéger de lui-même ou protéger les autres quand il est agité et perd le contrôle du fait de ses troubles.

CAP: Centre d’Accueil Permanent. Les CAP sont, comme les CAC, des lieux d’accueil, de soins, d’orientation ou d’hospitalisation pour une durée brève des patients en état de crise. Ils assurent aussi une permanence téléphonique et des consultations psychiatriques en urgence.

CAP Emploi: Le Cap Emploi est une structure financée par les fonds de l’AGEFIPH et qui a pour vocation d’aider les travailleurs handicapés dans leur maintien et leur recherche d’emploi tout en assurant le suivi de leur placement. Sa mission peut également être remplie par des EPSR (Equipe de Préparation et de Suite au Reclassement) ou des OIP (Organisme d’insertion et de placement).

CAPP: Centre d’adaptation psycho-pédagogique. Les CAPP constituent des structures d’aide et de soutien visant à favoriser la prévention, l’adaptation et l’intégration scolaire, personnelle et sociale des enfants et adolescents en difficulté. L’équipe composée de médecins-psychiatres, de psychologues, de rééducateurs, d’orthophonistes, de psychomotriciens, d’assistants sociaux accueille tous parents inquiets par les comportements de leurs enfants.

CARSAT: Caisses d’assurance retraite et de la santé au travail.

CAT: Un Centre d’Aide par le Travail est une structure médico-sociale qui accueille des travailleurs handicapés qui ne peuvent exercer une activité professionnelle, momentanément ou durablement, dans le secteur ordinaire de travail ou dans une entreprise adaptée. Depuis la loi du 11 février 2005, il est dénommé ESAT.

CATTP: Centres d’accueil thérapeutique à temps partiel. L’accueil thérapeutique à temps partiel permet de recevoir le patient pendant une durée plus longue que celle d’une consultation (une ou plusieurs demi-journées par semaine). Il aide à maintenir ou à favoriser une existence autonome par des actions de soutien ou des thérapies de groupe. Il peut être le prolongement d’une prise en charge en CMP ou d’une hospitalisation. Le CATTP propose des activités en séquences d’une demi-journée qui s’appuient entre autres sur la musique, la peinture, l’expression corporelle, le théâtre. Elles favorisent par le biais de ces médiations, les approches relationnelles, la communication, l’affirmation de soi.

CDAPH: La Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées a été créée par la loi du 11 février 2005. Elle succède ainsi à la CDES et à la COTOREP depuis le 1er janvier 2006 et siège au sein des MDPH. Elle prend les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapés, notamment en matière d’attribution de prestations et d’orientation.

CDTD: Centres de distribution de travail à domicile.

CEAPSY: Centre d’Ecoute et d’Accueil sur les troubles psychiques. Le CEAPSY, un lieu d’écoute, information et conseil personnalisés auprès des personnes vivant avec des troubles psychiques, leurs proches et les professionnels, en Ile de France.

Centres Experts: Mis en place par la fondation FondaMental et hébergés au sein de services hospitaliers universitaires, les Centres Experts sont spécialisés dans l’évaluation, le diagnostic et l’aide à la prise en charge de pathologies psychiatriques spécifiques. Ils sont conçus comme des structures de niveau 3, c’est-à- dire au service des psychiatres libéraux ou hospitaliers et des médecins généralistes pour améliorer le dépistage, faciliter le diagnostic et optimiser la prise en charge de leurs patients. A la lumière des avancées spectaculaires enregistrées dans le domaine de la lutte contre les cancers, les Centres Experts se veulent des services de pointe organisés autour de trois grandes missions :
– Soin : améliorer la précocité du diagnostic et les prises en charge.
– Recherche : développer des programmes de recherche pour mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques impliqués, identifier des biomarqueurs, améliorer les stratégies thérapeutiques et mieux évaluer l’impact de ces maladies (notamment d’un point de vue médico-économique).
– Formation : promouvoir le transfert de connaissances vers les praticiens, renforcer la formation initiale d’excellence pour les jeunes psychiatres et former à et par la recherche.
Il existe aujourd’hui 37 Centres Experts répartis sur le territoire national dont : 12 pour la
dépression résistante, 10 pour la schizophrénie, 11 pour les troubles bipolaires et 4 pour
l’autisme de haut niveau. L’Ile-de-France compte 11 Centres Experts.

CFHE: Conseil Français des personnes Handicapées pour les questions Européennes. Comme une courroie de transmission, le CFHE, à travers le Forum Européen des Personnes Handicapées (FEPH), fait remonter aux ONG et aux instances Européennes (Parlement européen, Commission européenne, Conseil de l’Union européenne) des études, des propositions, des exemples de bonnes pratiques. En retour, le CFHE agit tant auprès des instances politiques et administratives françaises qu’auprès de nos associations, pour que les législations communautaires et les bonnes pratiques relevées chez nos collègues de l’UE soient effectivement transposées dans nos législations nationales et réellement appliquées.

Cellule d’urgence: La cellule d’urgence médico-psychologique est un dispositif de prise en charge de groupes de personnes ayant été exposés à un événement potentiellement traumatisant. Le but de cette cellule est d’informer, de dépister chez ces personnes des signes de traumatisme psychique, et d’organiser des soins si nécessaire. La maladie mentale induite par un événement traumatisant est l’état de stress post-traumatique. Elle a été décrite pour la première fois chez les soldats chez qui elle est particulièrement fréquente. Elle se manifeste principalement par des flashbacks fréquents, des cauchemars récurrents et un état d’anxiété.

CHRS: Centre d’Hébergement et de Réinsertion Sociale. Les CHRS ont pour vocation d’accueillir des personnes rencontrant des difficultés économiques, de santé ou d’insertion, en vue de les aider à accéder ou à recouvrer leur autonomie personnelle et sociale. L’hébergement reste temporaire le temps de développer des alternatives à ces situations avec l’aide des travailleurs sociaux.

CHT: Communauté hospitalière de territoire.

Cliniqueen tant qu’adjectif signifie « qui se fait au lit du malade » et par extension « , il s’agit de l’observation des symptômes (troubles occasionnés par une maladie, permettent à eux seuls de dire qu’il y a maladie avant même qu’on ait pu la nommer).

CLSM: Conseil Local de Santé Mentale. Les CLSM sont des plates-formes de concertation et de coordination entre les élus locaux d’un territoire, et le service de psychiatrie publique, pour la définition en commun des politiques locales et des actions à entreprendre pour l’amélioration de la santé mentale de la population concernée.

Clubhouse: Un clubhouse est un lieu de vie non-médicalisé créé pour et avec des personnes fragilisées par les effets de troubles psychiques dans le but de faciliter leur socialisation et leur réinsertion professionnelle.

CMP: Centre médico-psychologique. Les CMP sont des structures implantées dans la cité, en dehors de l’hôpital. Ils reçoivent en consultation toutes les personnes, directement ou bien adressées par leur médecin traitant, que leurs troubles psychiques soient légers ou sévères. Une équipe pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, psychologue, assistante sociale, psychomotricien etc.) coordonne l’accueil et les soins (consultations, soins ambulatoires, visite à domicile, hospitalisation, actions de prévention, accueil familial thérapeutique) et propose aussi des temps thérapeutiques et éducatifs. Les consultations sont prises en charge par la Sécurité sociale. Le CMP est le pivot des secteurs de psychiatrie publique.

CMPP: Le Centre Médico-Psycho-Pédagogique est un établissement médico-social qui dispense des soins aux enfants (dès leur naissance) et aux jeunes (jusqu’à 20 ans) présentant des difficultés scolaires, de comportement, de langage, de sommeil… Il propose un certain nombre de réponses aux difficultés que rencontrent les enfants grâce à ses différents types de compétences telles que la psychomotricité, l’orthophonie, la médecine, la psychologie et l’aide scolaire. Les consultations sont prises en charge par la Sécurité sociale.

CNCPH: Conseil National Consultatif des Personnes Handicapées.

CNSA: La Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie a été créée par la loi du 30 juin 2004. « Elle a pour rôle d’animer la politique de compensation de la perte d’autonomie et d’en garantir l’application égale sur tout le territoire dans le cadre d’une convention d’objectifs et de gestion passée avec l’Etat. » selon le Ministère de la Santé.

Collectif des 39: Collectif des 39 contre la Nuit Sécuritaire.

Compétences: La compétence est un savoir, un savoir-faire et un savoir-être mobilisables.

Complément de Ressources: Le complément de ressources est versé en complément de l’Allocation aux Adultes Handicapés. Ajouté à l’AAH, il constitue la garantie de ressources. Les personnes titulaires de l’allocation supplémentaire du fonds spécial invalidité (FSI) peuvent aussi en bénéficier sous certaines conditions. Il est destiné à compenser l’absence durable de revenu d’activité des personnes handicapées dans l’incapacité de travailler. Il est attribué sous certaines conditions et sur décision de la CDAPH.

Comportementalisme: L’approche comportementaliste ou behavioriste s’axe sur une démarche scientifique s’appuyant sur des faits observables. Cette approche s’interdit d’interpréter les comportements comme obéissant à des facteurs internes non observables comme l’inconscient, les pulsions, le complexe ou autre, même si elle admet leur existence. Pour définir les comportements, elle se veut objective et sans a priori.

Confiance en soi: Avoir confiance en soi c’est avant tout se connaître, c’est croire en son potentiel et en ses capacités.

Contrats Aidés:
– Le contrat unique d’insertion (CUI) a vocation à favoriser l’insertion des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés pour s’insérer dans le monde du travail. Il se décline en deux contrats : un contrat pour le secteur privé (CIE) et un contrat pour le secteur public et les associations (CAE).
– Le contrat de génération vise à combiner l’embauche des jeunes en CDI et le maintien des seniors dans l’emploi.
Il concerne :
• les moins de 26 ans recrutés en CDI ou les moins de 30 ans s’ils sont handicapés,
• les seniors de plus de 57 ans déjà dans l’entreprise, ou de plus de 55 ans pour les
salariés handicapés.
– Les emplois d’avenir sont conclus pour une durée indéterminée ou déterminée comprise entre 1 et 3 ans. Ils sont réservés aux jeunes âgés de 16 ans au moins et de 25 ans au plus, sans emploi, avec un niveau de formation inférieur au bac et connaissant de grandes difficultés d’insertion dans la vie active. Sont prioritaires les jeunes dont le domicile est situé dans une zone urbaine sensible (ZUS), dans une zone de revitalisation rurale (ZRR) ou dans un département d’outre-mer. Pour les jeunes reconnus travailleurs handicapés, la limite d’âge est portée à 30 ans.
– L’apprentissage a pour but de donner une formation générale, théorique et pratique, validée par un diplôme reconnu. Tous les niveaux de formation (du CAP au diplôme d’ingénieur) sont concernés. Vous pouvez donc y accéder quel que soit votre âge et votre niveau de formation. Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail écrit. La rémuné- ration varie selon l’âge de l’apprenti et son niveau de formation.
– Le contrat de professionnalisation est un contrat de travail conclu entre un employeur et un salarié. Son objectif est l’insertion ou le retour à l’emploi des jeunes et des adultes par l’acquisition d’une qualification professionnelle (diplôme, titre, certificat de qualification professionnelle…) reconnue par l’État et/ou la branche professionnelle. Le contrat alterne des périodes d’enseignement général, technologique et professionnel et des périodes de travail en entreprise dans une activité en rapport avec la qualification visée. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 à 25 ans, aux demandeurs d’emploi âgés de 26 ans et plus ainsi qu’aux bénéficiaires de certaines allocations, dont l’allocation aux adultes handicapés ou contrats.
– Le contrat de rééducation professionnelle:  Le travailleur handicapé peut bénéficier d’une aide pour se réaccoutumer à sa profession ou apprendre un nouveau métier. Pour bénéficier de ce type d’aide, il faut avoir été reconnu travailleur handicapé et avoir perdu la possibilité d’exercer son emploi à la suite d’une maladie invalidante, d’un accident du travail ou d’une maladie professionnelle. Ce contrat est un contrat à durée déterminée (CDD) de 3 mois à 1 an. L’employeur peut être l’ancien employeur du salarié (réadaptation) ou un nouvel employeur (apprentissage d’un nouveau métier). Il faut faire la demande auprès de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) ou de la Mutualité sociale agricole (MSA) ou de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Corps: La santé physique est un enjeu particulièrement important pour les personnes vivant avec un trouble mental, de par leur condition mais aussi en raison des conséquences du traitement pharmacologique. Le corps et l’esprit ne sont ni la même chose ni deux choses totalement séparées.

COTOREP: La Commission Technique d’Orientation et de Reclassement Professionnel mettait en œuvre et coordonnait l’ensemble des mesures propres à assurer l’insertion professionnelle et sociale des personnes handicapées adultes. Depuis la loi du 11 février 2005, elle a été remplacée et regroupée avec la CDES en une seule instance décisionnelle : la CDAPH.

CPAM: Caisse primaire d’assurance maladie.

CPOA: Centre psychiatrique d’orientation et d’accueil. Situé au centre hospitalier Sainte-Anne, il accueille en consultation toute personne de plus de 16 ans qui se présente, quel que soit son domicile et quelles que soient les circonstances :
• venant d’elle-même ou accompagnée par des proches,
• adressée par un médecin, un hôpitalgénéral, une institution sanitaire ou conduite par des services sociaux, pompiers, agents de la force publique…

CRAMIF: Caisse Régionale d’Assurance Maladie d’Ile-de-France.

CRP: Centre de rééducation professionnelle. Pour connaître toutes les formations en CRP dispensées, les niveaux de diplômes requis et les lieux de formation : fagerh.fr

CRPA: association Cercle de réflexion et de proposition d’actions sur la psychiatrie.

CSAPA: Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie. Les CSAPA s’adressent aux personnes en difficulté avec leur consommation de substances psychoactives. Leur mission s’étend également aux personnes souffrant d’addictions sans substance (en particulier le jeu pathologique). Ils remplacent les centres spécialisés de soins aux toxicomanes (CSST) et les centres de cure ambulatoire en alcoologie (CCAA) en les rassemblant sous un statut juridique commun.

CUMP: Cellule d’urgence médico-psychologique.

One Comment on “C

Gui
9 juin 2024 chez 15 h 19 min

A Camisole
« En effet, même s’il arrive que la psychiatrie moderne ait recours à la sédation, l’isolement ou la contention, il s’agit de soins, pensées et pratiquées ponctuellement, avec mesure et bienveillance, afin d’apaiser le patient, le protéger de lui-même ou protéger les autres quand il est agité et perd le contrôle du fait de ses troubles. »
C’est chaud d’affirmer que c’est par bienveillance comme ça, sans savoir la situation…

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