Close

11 octobre 2016

« Invention de l’hystérie », Georges Didi-Huberman

hystérie

Augustine

«La médecine de l’hystérie vivrait-elle dans le risque ?
Le risque d’un charme ? Un charme, oui. A la Salpêtrière, cet enfer, les hystériques n’ont pas cessé de faire de l’œil à leurs médecins. Ce fut une espèce de loi du genre, non seulement la loi du fantasme hystérique (désir de captiver), mais encore la loi de toute l’institution asilaire elle-même. Et je dirai que celle-ci avait structure de chantage : en effet, il aura fallu que chaque hystérique fasse montre, et régulièrement, de son orthodoxe «caractère hystérique» (amour des couleurs, «légèreté», extases érotiques…) pour ne pas être réaffectée au «Quartier», très dur, des toutes simples et incurables Aliénées».
Georges Didi-Huberman, Invention de l’hystérie: Charcot et l’Iconographie photographique de la Salpêtrière.

source: http://espace-holbein.over-blog.org/article-11428967.html

(ré)écouter l’émission N’est pas fou qui veut du dimanche 7 août 2016: « Les patientes hystériques de Freud et l’invention de la psychanalyse« 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *