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24 décembre 2019

« L’Anti-coercition n’est pas l’Anti-psychiatrie » par Thomas Szasz

szasz tom cruise

Antoine Fratini nous propose ici une traduction d’un texte de Thomas Szasz paru dans The Freeman, 58: 26-27 Mai 2008.

Si pour beaucoup la coercition est inhérente à la psychiatrie, Szasz montre que l’anti-psychiatrie anglaise n’était pas forcément anti-coercitive et qu’il est difficile pour un professionnel de renoncer à la coercition (et à la contrainte) sans être taxé d’anti-psychiatre.

Szasz, psychiatre et psychanalyste, auteur du Mythe de la maladie mentale, est connu pour son lien avec la Scientologie et la CCDH qu’il adoube car elle dit lutter contre les abus psychiatriques même s’il précise :

« Eh bien, je me suis affilié à cette organisation longtemps après avoir été reconnu en tant que critique de la psychiatrie, appelée Commission des citoyens pour les droits de l’homme, car ils étaient alors la seule organisation et ils sont toujours la seule organisation qui avait de l’argent et qui avait accès à des avocats et qui était actif dans les efforts pour libérer les patients psychiatriques incarcérés dans des hôpitaux psychiatriques qui n’avaient rien, qui n’avaient commis aucun crime, qui voulaient sortir de l’hôpital. Et cela était pour moi une cause très valable; c’est toujours une cause très valable. Je ne crois pas plus à leur religion ou à leurs croyances que je ne crois aux croyances d’aucune autre religion. Je suis athée, je ne crois pas au christianisme, au judaïsme, à l’islam, au bouddhisme et je ne crois pas à la scientologie. Je n’ai rien à voir avec la Scientologie. »

Thomas Szasz, 2009

« Le terme anti-psychiatrie fut créé en 1967 par le psychiatre sud-africain David Cooper (1931-1986) et par le psychiatre écossais Ronald Laing (1927-1989). Au lieu de donner une définition précise du terme “anti-psychiatrie” ceux-ci affirmèrent: “Nous avons nourri tant de rêves à propos d’un idéal de communauté psychiatrique, ou plutôt anti-psychiatrique”. Ce “nous” étaient Cooper, Laing et leurs élèves américains Joseph Berke et Leon Redler.

“La clé pour la compréhension de l’anti-psychiatrie”, explique le psychothérapeute existentiel anglais Digby Tantam, “est que la maladie mentale est considérée un mythe (Szasz, 1972)”. Hélas, ce n’est pas vrai.

Beaucoup d’anti-psychiatres rejettent le modèle médical de la psychiatrie, mais continuent à concevoir les problèmes humains ainsi que les tentatives de les résoudre en faisant largement usage de la terminologie médicale et, ce qui est encore plus important, en ne s’opposant pas à la coercition “thérapeutique”.

Les psychiatres sont engagés en de multiples pratiques troubles dont la plus importante reste la défense de l’insanité mentale. Les anti-psychiatres n’ont pas vraiment affirmé ceci dans leurs textes, mais l’exemple de la fameuse expertise médico-légale que Laing fit à propos du cas John Thomson Stonehouse (1925-1988), un ministre travailliste anglais accusé de fraude fiscale, est plutot significative à ce sujet. Quand les autorités furent sur le point de l’arrêter, Stonehouse organisa son propre suicide. Le 20 novembre 1974 il laissa quelques vêtements dans le lieu où il se trouvait, à Miami Beach, et s’enfuit. Donné pour mort, il partit pour l’Australie dans l’espoir de se refaire une nouvelle vie avec sa maitresse et fut arrêté par hasard à Melbourne, déporté en Grand Bretagne avec de 21 chefs d’accusation sur le dos.

Stonehouse plaida non coupable pour des raisons d’insanité mentale et fut condamné à sept ans de prison. Afin de supporter la thèse de son insanité mentale il engagea les services de cinq psychiatres. Laing, qui fut un de ceux-ci, affirma sous jurement que son client était malade au moment de commettre les délits. Dans son livre Mon procès Stonehouse écrit: “Le Dr. Donald Laing… a mis en évidence ma condition de malade mental. Il a affirmé… l’existence d’une dissociation de la personnalité en plusieurs parties et diagnostiqué une psychose réactive”.

Mais Laing ne connaisssait point son client avant le procès et ne pouvait donc pas connaitre la condition mentale dans laquelle il se trouvait au moment de commettre ses méfaits. Le diagnostique de Laing fut un expédient psychiatrique classique, précisément le genre de charlatanerie qu’il il prétendait combattre. Laing et Stonehouse furent tout simplement des menteurs.

La célébrité de Laing est liée à son rôle d’empereur de Kingsley Hall, “maison-famille” fondée par lui et ses acolytes. Cette institution a été promue comme un lieu de cure où toute personne ayant été diagnostiquée schizophrène peut être sure de ne pas être emprisonnée ni remplie de médicaments contre sa propre volonté. La vie quotidienne à Kingsley Hall était basée sur la fiction selon laquelle tous les “résidents” étaient égaux et que personne n’était patient ni praticien. Le psychiatre américain Morton Schatzman, qui avait choisit de vivre à Kingsley Hall pendant un an, affirme: “Aucune des personnes vivant à Kingsley Hall considère les figures professionnelles comme étant extérieures à la structure et les internes comme des patients”. Il s’agit là d’un mensonge caractéristique de l’anti-psychiatrie, tout comme le mensonge qui fait de la privation de la liberté une cure, caractérise la psychiatrie.

L’écrivain américain Clancy Sigal (né en 1926) se rendit à Londres pour devenir un patient de Laing. La “thérapie” se conclut rapidement, les deux se lièrent d’amitié et partagèrent des expériences psychédéliques en assumant du LSD. Sigal, qui était l’un des co-fondateurs de Kingsley Hall, changea d’avis à propos de la communauté de Laing, spécialement après avoir découvert que Laing et compagnie, malgré leurs prédications en faveur de la non-violence, pratiquaient la violence.

De retour aux USA, Sigal écrivit un livre ravageant envers Laing et son culte. « Zone of the interior » fut publié aux USA en 1976. En utilisant la menace des lois britanniques sur la diffamation, Laing réussit à en empêcher la publication dans le Royaume Uni jusqu’en en 2005. Sigal écrit: “En septembre 1965, pendant les grandes vacances juives, j’ai eu une crise schyzophrènique… ou une espèce d’expérience transformante, selon les points de vue. Cette crise n’était pas advenue en privé, mais devant vingt ou trente personnes un vendredi soir de shabbat à Kingsley Hall… La notion sur laquelle se basait la communauté est que la psychose n’est pas une maladie, mais un état mental de trance à considérer comme facteur curatif”.

Dans un interview successif à la publication du livre en UK, Sigal décrivit en ces termes sa folie à deux avec Laing: “Nous nous échangions les rôles, lui devenait patient et moi thérapeute, et assumions du LSD ensemble… Laing et moi avions fait un pacte diabolique. Nous devenions schizophrènes dans notre attitude envers nous mêmes et envers le monde… (une) nuit, après avoir laissé Kingsley Hall, certains médecins qui s’étaient convaincus que je voulais me suicider arrivèrent à toute allure dans mon appartement et me subministrèrent une dose massive de Largactil (Thorazine), un sédatif à action rapide utilisé dans les hôpitaux psychiatriques. Conduits par Laing, ils m’amenèrent à Kingsley Hall… La dernière phrase dont je me souvienne est “Vous bâtards, vous ne savez pas ce que vous faites”.

Sigal s’enfuit de Kingsley Hall, retourna aux USA et publia enfin son roman en 1975. La publication en UK fut stoppée par una action légale de Laing. La saga de Sigal devait devenir le sceau ultime posé sur le cerceuil de la légende selon laquelle Laing fu un opposant des pratiques coercitives liées à la psychiatrie.

Quand en 1976 le livre de Sigal fut mis en commerce, Laing aurait déjà pu être jugé et puni, Kingsley Hall aurait pu être fermé comme hôpital psychiatrique et la légende de Laing “sauveur des schizophrènes” aurait pu s’effondrer définitivement. Shakespeare avait raison: “Le mal que les personnes font vit après eux”.

La Fin de Kingsley Hall

Le chaos a Kingsley Hall dura moins de cinq ans. Hélas, le terme malheureux “anti-psychiatrie” survécu, bien que Cooper et Laing savaient qu’il fut inéxact et trompeur. Dans un interview vers la fin de sa vie, Laing se rappela d’avoir dit à Cooper: “David, le fait de devoir répudier ce terme est un foutu désastre. Mais il avait un côté trompeur qui a finit par nous confondre”.

Comme conséquence de la terminologie anti-psychiatrique, et contrairement à n’importe quel autre médecin spécialiste, les psychiatres peuvent désormais repousser les critiques adressées aux différents aspects de la pratique psychiatrique en nommant ces derniers “anti-psychiatriques”. L’obstétricienne qui refuse de pratiquer l’avortement n’est pas stigmatisée “anti-obstétricienne”. Le chirurgien qui refuse de pratiquer les opérations de changement de sexe n’est pas classé “anti-chirurgien”.

Mais le psychiatre qui refuse la coercition ainsi que les pseudo-légitimations qui y sont attachées est appelé “anti-psychiatre”. Le résultat est que tout médecin sauf le psychiatre est libre d’accepter ou de ne pas accepter les procédés particuliers qui offensent ses propres principes moraux ou plus simplement les pratiques qu’il préfère ne pas mettre en acte.

Pourquoi le psychiatre est en fait privé de sa liberté? Parce que en psychiatrie le paradigme de la pratique (enfermer les patients considérés dangereux pour eux-mêmes ou pour les autres) est la cure médico-légale standard. La déviation par rapport à tel standard suscite des controverses légales et expose le psychiatre au risque du retrait de son autorisation à la pratique médicale. »

Traduit de l’anglais par Antoine Fratini

Bibliographie choisie

Le Mythe de la maladie mentale (The Myth of Mental Illness: Foundations of a Theory of Personal Conduct), 1961

L’Éthique de la psychanalyse (The Ethics of Psychoanalysis: The Theory and Method of Autonomous Psychotherapy), 1965

Fabriquer la folie (The Manufacture of Madness: A Comparative Study of the Inquisition and the Mental Health Movement), 1970

Idéologie et Folie : essais sur la négation des valeurs humanistes dans la psychiatrie d’aujourd’hui (Ideology and Insanity: Essays on the Psychiatric Dehumanization of Man), 1970

L’Âge de la folie (The Age of Madness: A History of Involuntary Mental Hospitalization

Karl Kraus et les docteurs de l’âme : Un pionnier et sa critique de la psychiatrie et de la psychanalyse (Karl Kraus and the Soul-Doctors: A Pioneer Critic and His Criticism of Psychiatry and Psychoanalysis), 1976

La Schizophrénie : le symbole sacré de la psychiatrie (Schizophrenia: The Sacred Symbol of Psychiatry), 1976

La Théologie de la médecine : fondements politiques et philosophiques de l’éthique médicale (The Theology of Medicine: The Political-Philosophical Foundations of Medical Ethics), 1977

Le Mythe de la psychothérapie (The Myth of Psychotherapy: Mental Healing as Religion, Rhetoric, and Repression), 1978

The Therapeutic State: Psychiatry in the Mirror of Current Events, 1984

Pharmacratie : médecine et politique, l’État thérapeutique (Pharmacracy: Medicine and Politics in America), 2001

My Madness Saved Me: The Madness and Marriage of Virginia Woolf, 2006

Coercion as Cure: A Critical History of Psychiatry, 2007

Suicide Prohibition: The Shame of Medicine, 2011

2 Comments on “« L’Anti-coercition n’est pas l’Anti-psychiatrie » par Thomas Szasz

Jules
25 décembre 2019 chez 14 h 02 min

Je pense qu’il ne s’agit pas d’être anti ou pro, la question c’est d’accepter les critiques positives ou négatives, et surtout d’accepter l’expression critique des usagers et survivants, et pas seulement de consulter pour la forme les soignants, les familles, et une apparence de représentation politiquement conforme des usagers.

La coercition est le pire des abus, elle fait de la psychiatrie une exception qui inverse la morale. Enfermer, attacher, humilier et convaincre la personne qu’elle est porteuse d’une tare à vie, imposer par la force et la menace des chimies et des procédures qui altèrent gravement l’intégrité physique et mentale d’une personne, qui laissent des séquelles et des maladies, jusqu’au coma et la mort quelquefois, c’est une immoralité extrême, c’est de la torture et un crime contre l’humanité. C’est extrêmement grave quand des enfants sont empoisonnés dans leur corps et leur esprit, sans preuve biologique d’anomalie ni de nécessité, mais pour des motifs psychosociaux et de confort de l’entourage.

Il me semble que tous les usagers, même ceux qui sont satisfaits des services proposés, sont d’accord pour que l’on abolisse le non-consentement, les hospitalisations forcées et les traitements forcés. Si la personne considère pour elle-même, qu’en crise, elle a besoin de limitations physiques, cette personne doit le préciser dans le document qu’on appelle des directives anticipées.

Nous devons exiger et nous emparer du pouvoir politique afin de rendre effective cette revendication commune, comme l’ONU et l’OMS le demandent aujourd’hui, aussi bien dans les lois que dans les pratiques, avec les moyens juridiques de faire respecter cette abolition.

La critique de la psychiatrie en soi soulève d’autres enjeux: Si la psychiatrie viole les droits de l’homme c’est qu’elle n’est pas légitime. Dans ce cas la psychiatrie doit changer complètement de paradigme et évoluer vers le respect des droits de l’homme. Mais bien plus, elle doit être basée sur les droits de l’homme et non pas sur la médecine, et promouvoir les droits de l’homme de la même façon que la politique du handicap doit être basée sur les droits de l’homme et non pas sur la médecine. Nous devons exiger cela aussi.

Quant à la critique de la psychiatrie dans ces fondements, Thomas Szasz explique très bien dans ses livres que les « maladies mentales », l’objet prépondérant de ce qu’on appelle la psychiatrie, ne sont pas des maladies au sens d’anormalités biologiques relevant de la médecine et de la neurologie, mais des symptomes. Dès lors le diagnostic, qui est le processus d’attribution causale des symptomes et des signes à une condition biologique anormale qui peut être une maladie, une blessure, une intoxication, est une imposture quand on prétend diagnostiquer des « maladies mentales ».

Une insomnie est un symptome. Les conséquences de la consommation d’un médicament ou d’une drogue s’appellent une intoxication. Un os fracturé est une blessure. Une lésion évolutive de la région du mésencéphale appelée substantia nigra associée à des signes locomoteurs et comportementaux est une maladie neurologique, appelée maladie de Parkinson. Le mot maladie ne doit pas être employé n’importe comment, car les conséquences en sont très graves. (voir Thomas Szasz, Insanity)

En médecine, un symptome est un ressenti anormal ou des fonctions biologiques anormales décrits par le patient ou son entourage et recueillis et appréciés par le médecin. L’anormalité est l’écart par rapport à une norme. Dans le cas des symptomes l’anormalité peut être un ressenti différent de l’habituel ou de ce qui est attendu, et cela constitue une norme subjective que le patient ou son entourage définissent implicitement et qui est appréciée par le médecin.

Dans le cas de la psychiatrie cette norme qui permet d’apprécier les symptomes provient du patient ou de son entourage, elle est implicite et confondue avec la demande psychosociale qui atterrit en médecine, et cette norme subjective est alors confrontée par le médecin à la norme élaborée par un collège de personnes culturellement semblables, d’après leurs propres critères communs. Ce collège est quasiment équivalent aujourd’hui aux rédacteurs du DSM, publié par l’APA, l’american psychiatric assciation, et la norme de l’OMS, la CIM, calque ensuite plus ou moins le DSM.

Cette norme est une sorte de postulat, résultant de négociations entre des professionnels qui se basent sur leur perception d’occurrence de demandes psychosociales considérées comme des symptomes et sur leurs délibérations par rapport à la pertinence d’inclure la relevance de telles demandes dans le champ de leur spécialité.

Autrement dit cette norme n’a pas grand chose à voir avec une anormalité biologique qui définirait une maladie. Cela a beaucoup plus à voir avec les intérêts d’une corporation, et avec les intérêts de l’industrie du médicament, qui a des liens financiers prouvés avec la majorité des membres de ce collège de l’APA… En pratique, on aboutit à une sorte de compromis entre la demande psychosociale d’une société considérée comme relevant de la médecine, ces intérêts corporatistes et les projets de commercialisation de tel et tel médicament ou classe médicamenteuse par l’industrie pharmaceutique. Il s’agit d’une imposture et d’une escroquerie.

L’abus consiste à assimiler des demandes psychosociales considérées comme des symptomes à des maladies d’un organe supposé de la psyché. Cet abus est antiscientifique au possible et extrêmement grave dans ses conséquences. La psychiatrie conforte les stéréotypes et les préjugés d’une société, c’est à dire le stigma imposé à ses membres qui constitue le handicap psychosocial, en présupposant des anomalies biologiques associées qu’elle est incapable de mettre en évidence.

La critique corollaire, c’est que l’objet de la psychiatrie n’est pas défini: la cardiologie s’occupe du cœur, la neurologie s’occupe du système nerveux, ce qui inclut tout le cerveau, mais la psychiatrie est supposée s’occuper de la psyché.

Or la psyché n’est pas un organe du corps humain. La psyché est la somme évolutive des comportements, des habitudes, des pensées, des expériences intérieures, de l’humeur, des émotions, des croyances, de la culture, de la morale, de la spiritualité d’une personne évoluant au travers d’un véhicule biologique au sein d’un entourage, dans une société. L’équation psyché = cerveau qui représente l’idéologie de la psychiatrie dite biologique est une imposture, elle traduit aussi une croyance et une philosophie négativiste de l’humain.

Pour moi, cette idée de faire de la psyché dans sa connaissance et ses interventions, le monopole d’une corporation qui se prétend médicale mais à la manière d’une croyance, avec les pouvoirs et la protection accordées aux médecins, relève d’une démarche totalitaire qui a produit par le passé et qui projette dans le futur à la fois une ruine des droits de l’homme et une catastrophe écologique pour l’humanité entière. La psychiatrie doit être critiquée, jugée pour ses crimes et empêchée de nuire.

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Jules
25 décembre 2019 chez 16 h 16 min

Concernant Thomas Szasz et la sciento, il n’ya pas d’ambivalence, mais une réputation salie. Cela n’a rien à voir avec ses livres. Pour faire un article équilibré je pense qu’il faut citer ce qu’il a dit en 2009:

« Eh bien, je me suis affilié à cette organisation longtemps après avoir été reconnu en tant que critique de la psychiatrie, appelée Commission des citoyens pour les droits de l’homme, car ils étaient alors la seule organisation et ils sont toujours la seule organisation qui avait de l’argent et qui avait accès à des avocats et qui était actif dans les efforts pour libérer les patients psychiatriques incarcérés dans des hôpitaux psychiatriques qui n’avaient rien, qui n’avaient commis aucun crime, qui voulaient sortir de l’hôpital. Et cela était pour moi une cause très valable; c’est toujours une cause très valable. Je ne crois pas plus à leur religion ou à leurs croyances que je ne crois aux croyances d’aucune autre religion. Je suis athée, je ne crois pas au christianisme, au judaïsme, à l’islam, au bouddhisme et je ne crois pas à la scientologie. Je n’ai rien à voir avec la Scientologie. »

Il me semble que les français considèrent seulement la réputation salie d’une personne et ne lisent pas ce que la personne écrit. Je trouve que c’est inintelligent, paresseux et une forme de préjugé.

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