Portrait de Petite Fleur
Comme Petite Fleur, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.
Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires?
Je m’épanouis dans la littérature (écriture ou lecture), tout ce qui concerne le domaine artistique. Je suis sensible à la beauté de la nature. A l’authenticité des moments simples auprès des gens que j’aime.
Depuis un an je me suis passionnée pour la Cartomancie et la méditation. L’ésotérisme me secourt chaque jour. Je soutiens plusieurs associations dans des domaines différents (cancers pédiatriques, mucoviscidose, les animaux…).
Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes?
Je suis Aide Soignante. Je l’aime parce que je suis obligé de prendre sur moi.
Donner de l’amour et du soutien à ceux qui en ont besoin m’aide à ne plus m’apitoyer sur moi-même.
Sans ce travail, je me sens dénué de toute utilité en ce monde.
Que penses-tu du monde de la santé mentale?
Vis à vis de la médecine, je trouve qu’il manque encore de connaissances.
Je pense que les soignants sont encore trop ignorants, et les patients, peu écoutés.
Il faut plus de paroles. Moins de peur. Ce monde est finalement à la portée de chacun, il suffit d’un rien pour perdre pied, ou pour se découvrir un trouble. Finalement, l’avenir de ce monde nous appartient à tous.
Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie?
La folie c’est la défense de notre âme. Son bouclier. La folie met en lumière des aspects de l’humanité encore méconnue. On peut en tirer plus de sagesse, plus de tolérance. La folie et la souffrance sont voisines. C’est la meilleure échelle pour atteindre la sagesse et l’éveil, même si cela parfois semble être illusoire.
Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais?
Je ne pourrai pas devenir un jour ministre, car la politique est encore un monde à part, et contrairement à la santé mentale, celui ci semble vraiment hors de ma portée.
Par contre, je lui demanderais bien des choses.
Plus de moyens dans les hôpitaux psychiatriques. celui de ma ville est vétuste par exemple.
Les soignants peu informés. Détachés.
Je demanderais la mise en place de « cours » au sein des collèges et lycée qui je pense aideraient à prévenir et à donner force et courage aux adolescents présentant des troubles de se manifester.
Des cours pour stopper les clichés sur certaines maladies, pour réduire la peur, en faisant intervenir des patients eux-mêmes. la tolérance ça s’apprend à cet âge là.
Et je crois que je demanderais de pouvoir faire un compte-rendu détaillé avec les moyens nécessaires pour analyser les prises en soins et les résultats dans les hôpitaux.
En plus d’une subvention pour les associations de groupe de paroles qui existent et que je trouve formidables.
MBOTA
1 novembre 2020 chez 12 h 42 minPlus de moyens pour les hôpitaux psychiatriques ainsi que des meilleurs salaires pour les soignants qui sont courageux. Ils prennent toutes nos mauvaises ondes sur eux.