« Pavillon 36 », Bérurier Noir
Paroles de Pavillon 36 de Bérurier Noir :
Des infirmiers-charcutiers
Viennent pour te casser la tête
Tu te masturbes d’vant la télé
Ils te camisolent comme une bête
Des psychiatres-policiers
Viennent pour t’électrocuter
Tu peux crier, tu peux pleurer
Il n’y a que les murs pour t’écouter
Pavillon 36, j’veux pas être oublié
Pavillon 36, ma pensée rectifiée
Pavillon 36, ma tête a explosée
Pavillon 36, tout électrocuté
Au pavillon des oubliés
Ça sent la merde et le vomi
Un pauv’gars lobotomisé
Tape dans ses mains et dans sa pisse
Un autre juste déconnecté
Prostré, sans mots, reste accroupi
Ici, vous êtes bien à Villejuif
Quartier des crimes thérapeutiques
Pavillon 36, top-secret médical
Pavillon 36, je suis un animal
Pavillon 36, électrocannibale
Pavillon 36, la mort ultrabrutale
Non ce n’est pas la Thaïlande
Il y a des quoi avoir les glandes
Au pavillon des oubliés
Les malades ont des chaînes aux pieds
Alors messieurs les pisse-copies
Qu’attendez-vous pour dénoncer
Vous qui voulez de l’éxotisme
L’enfer est là sous notre nez
Pavillon 36, j’veux pas être oublié
Pavillon 36, ma pensée rectifiée
Pavillon 36, ma tête a explosé
Pavillon 36, tout électrocuté!
Sous les coups de bottes ferrées
Des piqûres à l’eau dans les fesses
Plus pouvoir s’asseoir ni bouger
Les électrochocs font le reste
Si pour vous c’est pas d’la torture
Alors Pinochet est une fée
C’est vrai qu’ici il y a des ordures
Qui finissent par d’venir députés
Pavillon 36, top-secret médical
Pavillon 36, je suis un animal
Pavillon 36, électrocannibale
Pavillon 36, la mort ultrabrutale
Non ce n’est pas en Sibérie
C’est dans la banlieue de Paris
Qu’on applique la démocratie
A grands coups de lobotomie
Non ce n’est pas en Thaïlande
Excusez-moi j’ai envie d’rendre
Pour te guérir on te détruit
Quelle pourriture la psychiatrie…
Pavillon 36, j’veux pas être oublié
Pavillon 36, j’veux pas être enfermé
Pavillon 36, j’veux pas être oublié
Pavillon 36, j’veux pas être interné
Rivat
20 novembre 2022 chez 20 h 41 minUnité cachée au public. C’est le pavillon 38 pas 36 de Villejuif où on enfermé les auteurs de crime thérapeutique. Isolement des journées entières dans le noir dans le vomit et les excréments, laissés pas pur sadisme Injection I V de substances provocant un surplus de stress et d’impatience physique. Piqûres dans les fesses pour empêcher le « patient » de s’asseoir. Ou encore recour au gaz lacrymogènes. Certains ont subis bien pire il paraît. Micro camps de concentration dans quelques enclaves de l’enfer en France au 21eme siècle.