Close

26 mars 2017

Portrait de Péa

Comme Péa, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.

« J’aimerais faire connaitre Fundación Música y Paz. »

Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires?

La mer, les plages du Nord Cotentin, Éric Tabarly.
La musique, M, Calogero, Baden Powell, Dvorak.
La photographie, Richard Avedon.
La marche à pied, le Camino.
Les arts martiaux, Bruce Lee.
J’aspire au bonheur.

Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes?

Mon métier tourne autour des étudiants internationaux. Je l’exerce depuis 5 ans.

Je les renseigne, les accueille et les accompagne.
Ils me font aimer leur culture et leur pays. Grâce à eux je voyage dans ma tête.

C’est parfois très stressant, notamment en période de rentrée et d’examens.

C’est toujours très réjouissant, notamment lors de la diplomation, quand il s’agit de féliciter les parents venus des quatre coins du monde, pour la réussite de leur enfant.

Mais c’est un environnement difficile, dans lequel j’ai été confronté au suicide, d’étudiants comme de collègue et ami.

Que penses-tu du monde de la santé mentale?

Je le perçois au travers de mon expérience personnelle, une fenêtre bien limitée.

J’ai beaucoup de respect pour le personnel au complet qui œuvre en réanimation, leur compétence, leur vocation, leurs attentions.

Aux humanistes, médecins généralistes ou spécialistes non psy qui approchent leurs patients en prenant en compte leur globalité, au delà de leur pathologie.

J’ai de l’admiration pour les psychiatres, médecins de l’âme.

Je trouve cela dommage, que l’accent ne soit pas mit sur l’éducation et la prévention.

Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie?

L’amour des autres, les rires toniques, la beauté et la création.

Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais?

Oui : dans le gouvernement de J-L, je lancerais le programme « Ouvre les yeux, bouge ton cul » et j’imposerais que soit enseigné dans les écoles, le programme « bonheur ».

Je ferais inscrire comme objectif prioritaire du gouvernement, de faire passer la France de la place de 31ème au World Happiness Report, à celle du peloton de tête des pays où il fait bon vivre.

Bien sûr, je ferais obtenir des crédits en forte augmentation pour la recherche, la prévention, les campagnes de communication faisant évoluer les mentalités.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *