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11 juillet 2023

Portrait de Rody

fourmi

Comme Rody, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.

Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires ?

Ma famille, mes amis, sont les personnes ressources qui me permettent d’entrevoir un amour et un futur possible.

Je vis dans une solitude extrême et cela me donne le sentiment d’être une fourmi dans une fourmilière.

J’aime essayer de trouver des situations où je peux méditer. Par exemple, j’ai choisi de moins polluer l’environnement en n’utilisant plus de voiture, en faisant mes courses à pied et pour ce qui est des longs trajets j’utilise le train. Je médite souvent sur la question du pourquoi les gens prennent leur véhicule. C’est un faux espoir, le temps passe différemment à pied.

J’ai espoir qu’une majorité de personnes prendront conscience qu’une voiture rend esclave et non libre.

Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes ?

J’ai essayé de travailler comme graphiste.

Cependant, j’ai eu des périodes de maladie très handicapantes et de longs séjours à l’hôpital.

Mon métier ou du moins ma raison de vivre est de mieux comprendre le monde qui m’entoure afin d’être une personne ressource et de confiance pour mes proches.

J’aime observer le monde afin de voir ce qui pourrait être différent.

Que penses-tu du monde de la santé mentale ?

Le monde de la santé mentale en France n’est pas vraiment la priorité des dirigeants.

Avoir une maladie mentale peut entraîner de lourdes conséquences comme l’éloignement des amis, l’incompréhension des réactions de rejet, et une grande fragilité.

Il y a beaucoup à faire en ce qui concerne la protection des malades.

Il n’est pas rare de voir en psychiatrie bourreau et victime prendre un repas ensemble de par le laxisme des lois. En effet, il peut y avoir dans une même enceinte des victimes de viols et des violeurs par manque de place dans la structure.

Il y a beaucoup à réfléchir aussi quant à la volonté d’enfermer ceux qui nous paraissent différents.

Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie ?

Rien, le fou, à force d’être écouté, semble normal et les personnes commencent par entendre la folie comme normale.

Hallucinations, états de transe et phénomènes paranormaux peuvent être gênants à aborder, tout comme l’après vie.

En HP (hôpital psychiatrique), il est fréquent de pouvoir parler de tout.

Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais ?

Je demanderais un budget pour les fous raisonnables ; quand une personne qui fait des économies écologiques pour être bienveillante avec les générations futures, qu’elle soit rétribuée pour bon comportement.

A l’inverse, quand une personne pollue qu’elle soit sanctionnée.

Ce n’est pas parce que des gens ont une maladie mentale qu’ils doivent être marginalisés, au contraire, et surtout actuellement.

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