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3 janvier 2016

Comment devient-on fou ? Et que faire pour ne pas le devenir.

devenir fou

On peut avoir des comportements fous, défiant l’entendement ou la morosité ambiante, encore heureux ! Mais il est malheureux de dire de quelqu’un qu’il est fou, qu’elle est folle : c’est considérer que cette personne a perdu la tête, c’est la déshumaniser. Il n’y a pas d’un côté les sains d’esprit et les fous de l’autre qu’il suffirait d’identifier, puisque chacun porte en soi une part de raison gardée. Et bien des folies ne sont que passagères.

La folie se nourrit de notre rapport au monde qui nous entoure, de notre (in)capacité à exister dans le monde tel qu’il est. Chacun aspire à devenir acteur de son existence et à donner un sens à ce qu’il vit. Ne pas comprendre, voilà ce qui dérange.
La figure du fou, cette « inquiétante étrangeté », hante notre imaginaire collectif. Un fou ça crie, ça parle tout seul et ça dérange. D’où cette peur de devenir fou soi-même.

Devenir fou, c’est couper les ponts de toute communication possible.
C’est brûler vif comme un carré de sucre plongé dans un café, sentir qu’on est en train de se noyer puis se désagréger, se dissoudre sans comprendre ce qui nous arrive.

Le temps est la substance dont je suis fait.
Le temps est un fleuve qui m’emporte, mais je suis le fleuve ;
c’est un tigre qui me dévore, mais je suis le tigre ;
c’est un feu qui me consume, mais je suis le feu.
Jorge Luis Borges.

Généralement, tu deviens un criminel aux yeux du monde le jour où tu passes par la case prison. Dans notre cas, tu deviens fou le jour où tu te réveilles dans un hôpital psychiatrique et que tu commences à prendre des médicaments qui te rendront la vie amère.

C’est souvent au passage de l’adolescence à l’âge adulte que les gens basculent dans la psychiatrie, médecine qui soigne les maladies de l’esprit par les médicaments. Pour ces maladies on parle de soin et non pas de guérison. Les personnes suivies en psychiatrie peuvent se rétablir mais leur sensibilité et fragilités font de leur vie un combat quotidien.

Que faire pour ne pas devenir fou.

Devenir fou, c’est perdre le contrôle, se sentir débordé par une forte inquiétude pour les siens, pour soi-même à ne plus en dormir. L’important c’est d’arrêter la machine à temps.

Marx avait dit que les révolutions sont la locomotive de l’histoire mondiale.
Mais peut-être les choses se présentent-elles tout autrement.
Il se peut que les révolutions soient l’acte, par lequel l’humanité qui voyage dans ce train, tire le frein d’urgence.
Walter Benjamin.

Pour ne pas se brûler les ailes, il faut apprendre à vivre avec les autres :

  • Ecouter et surtout dialoguer, trouver les mots pour exprimer ce qu’on ressent. Il ne s’agit pas de devenir copain avec la Terre entière mais de ne pas se couper des autres, se faire des amis et ne pas s’empêcher de dire ce qu’on pense.
  • Savoir se préserver sans s’empêcher de vivre, ne pas collectionner les regrets, les amours déçus, les complexes qui finiront un jour par resurgir. Savoir varier les plaisirs et ne pas s’obséder dans son activité préférée.
  • Apprendre à voir la vie avec un sourire et un peu détachement, car à trop se prendre au sérieux, l’esprit s’endurcit et n’en devient que plus cassant et fragile. Garder un esprit ouvert et flexible pour pouvoir faire face à l’inconnu.
  • Apprendre à changer son regard sur soi-même pour pouvoir changer ce qui nous entoure.
  • Savoir accepter le soutien des autres.

17 Comments on “Comment devient-on fou ? Et que faire pour ne pas le devenir.

Amini
15 mars 2020 chez 2 h 00 min

Je suis fatiguée de vivre dans la solitude qui m’a rendu dingue fatiguée de vivre

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Evelyne Mardodian
18 mars 2020 chez 16 h 58 min

Bon courage, essayez de parler aux gens et de commencer à avoir des amis ou un amoureux? Courage

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Elisabeth
1 décembre 2020 chez 2 h 43 min

Moi je suis devenu folle en étant… Moi j’ai que 10 ans et je suis dépressive , folle, avec des envies de tuer mais tu t’en fou je suis qu’une gamine

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Moi
13 mai 2021 chez 4 h 06 min

J’ai que 12 ans mais j’ai de la peine pour mon passer très triste et je suis violant je me bat toujours à l’école et quand je suis fâcher après quelques-uns j’ai envie de tuer quelqu’un

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Glen Nookadu
18 mars 2021 chez 12 h 40 min

Moi, il m’arrive de parler tout seul. Je prends des antidépresseurs et je suis suivi par une psychologue pendant plus de 2 ans. On m’a déconseillé de prendre des boissons alcoolisées. Je suis à la diète maintenant. J’aimais bien prendre un apéro avant. Je n’ai pas eu beaucoup de chance dans la vie.

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Moi
13 mai 2021 chez 4 h 09 min

Il sais passer des chose dans mon passer mais malgré que j’ai 12 ans je suis violant je me bat toujours à l’école et j’ai envie de tuer dés personne quand je suis fâcher

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Stupeflip
8 juillet 2021 chez 14 h 05 min

La peur de le devenir et l’etre c’est 2 chose totalement différents ! L’un est un TOC l’autre est réel. Encore faut il définir la folie. C’est être schizophrène ? Dépersonnaliser ? Parler seul ? Etre psychopathe ? Bipolaire ? Tout en même temps ?

Et puis la folie commence quand ?

La folie n’existe pas. Il y a que les actes qui faut prendre en compte.

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Kourfangah Francis
17 mars 2022 chez 11 h 38 min

J’ai 20 ans mais à cause des problèmes de chaque jour qui passe j’ai peur de devenir fou

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cécilia jolly
7 juin 2022 chez 14 h 28 min

Ahah moi j’en ai 35 et je suis cinglée, le monde me dégoûte, mais pour l’instant je vis, j’ai un conjoint avec qui je suis bien et un fils que j’aime plus que tout. Sauf que pour être heureux il faut être seul.

Je suis très gentille mais, plus je grandis, plus ma conscience s’ouvre à ce monde et plus je deviens méchante.
Je suis douce et pourtant d’une grande impulsivité qui prend le dessus plus j’avance dans ma vie.
Je suis têtue mais pourtant je réfléchis aux conseils des autres, j’y pense et je suis souvent presque d’accord avec.
Je suis très timide mais pourtant je suis un vrai moulin à paroles et tout le monde aime ma compagnie.
Je ne suis pas difficile dans la nourriture, j’ai deux chats adorables, des plantes une jolie maison.
J’adore tout genre de musique mais seulement les instruments, les paroles aujourd’hui ne m’intéressent plus.
J’aime le travail et ces diverses choses, j’adorais le monde du commerce, de la vente et des gens mais aujourd’hui je me résume à chercher un travail où je peux être seule, pas d’équipe, pas de clients.

Je trouve cette terre magnifique, la faune et la flore, les saison, la nourritures, la culture, la musique, tout…

Pourtant, je commence à vouer une haine envers l’être humain jusqu’à rêver d’apocalypse et d’extinction de l’humanité, et je n’avance plus mais je garde espoir.

Aujourd’hui cette société nous fait nous détester ou bien je suis folle …

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Vanessa
23 septembre 2022 chez 15 h 34 min

Je te comprends tellement. Je suis tout comme toi dégoûtée par toute cette société de paraître, d’ego, de destruction. Avant j’aimais le contact humain j’étais généreuse toujours avec le sourire, vouloir bien faire être honnête. Maintenant à 38 ans je me sens vidée par les autres j’ai peur de devenir tarée. A la fin on dira oh la pauvre elle a pété un plomb.. tu n’es pas la seule. De savoir que quelqu’un d’autre ressent la même chose ça me rassure tellement.

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Lili
2 avril 2023 chez 22 h 42 min

C’est ce que je ressens aussi.. c’est terrible moi qui était pleine d’ambition et de rêve, j’ai été tellement maltraité par les êtres humains hommes ET femmes par jalousie que j’en arrive à vouloir rester seule ou qu’avec ma chienne qui m’est fidèle depuis toujours.. je suis assez bien entourée mais je me sens terriblement seule même quand je suis en couple alors j’ai arrêtée d’être en couple car je ne veux plus faire de mal ou que l’on m’en fasse. J’aime les autres mais je n’aime pas qu’ils ne s’aiment pas entre eux, ça me brise le cœur tout comme le fait de faire du mal aux animaux ou aux enfants ça non plus je ne le supporte pas bref j’ai tellement de choses à dire que je ne peux dire à personne .. je garde tout ça en moi et je regarde la vie passée en réalisant mes projets malgré tout mais en ne me sentant à ma place nulle part sauf quand je suis seule loin de tout ces problèmes que mon esprit n’arrive plus a résoudre..

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Jayda
29 octobre 2023 chez 11 h 29 min

Tu as décrit exactement ce que je vis tous les jours et que je ressens. Je n’arrive pas à avoir les mots clairs et ton message c’est exactement ce que je vis. J’ai 24 ans et je vis exactement ce que tu vis. Actuellement je suis en train de me rendre compte que je tombe dans la folie je penses que si je ne cherche pas de l’aide vite, je vais devenir folle. Surtout que je ne sais pas comment exprimer mes émotions je veux toujours bien faire afin de bien exprimer ce que j’ai dans la tête mais j’ai du mal. J’ai des projets et à cause de cette folie je n’arrive pas à me discipliner et à être heureuse. Je suis une fille qui adore être dans la nature et je suis actuellement loin de cela et de ma famille depuis maintenant 5 ans. Beaucoup de choses se sont produites dans mon passé et j’ai toujours pensé que j’étais assez forte pour surmonter ça seule ou encore que ce n’était rien de grave, j’ai cultivé cette aveuglement face à mes traumas qui font que je n’ai jamais pu les accepter.. pour couronner le tout j’ai une dépendance à la weed depuis que j’ai 15 ans.. je pensais que ça m’aidais mais en fait c’est tout le contraire. Aujourd’hui je veux m’en sortir mais pas encore d’argent pour un psy. En tout cas voir vos messages me font me rendre compte que je ne suis vraiment pas seule juste les gens ont honte d’en parler .. ce qui prouve que nous ne sommes pas guéri

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Thorkell
19 octobre 2022 chez 6 h 51 min

J’ai peur. J’ai peur de devenir fou, je crois que je ne pense pas comme tout le monde, je n’ai même pas vécu une vrai perte amoureuse mais je suis tombé en dépression ça fait maintenant 10 mois et ma façon de penser n’est plus la même, je crois maintenant au destin car tout se rejoint d’une façon et je suis pris dans une boucle, je pense à ce qui va se passer et je réussis souvent à savoir d’avance ce qui va se passer car tout est logique, toujours la même chose, les mêmes réactions tout le temps et le pire c’est que je pense à ce qui pourrait faire changer mon quotidien comme changer de style de musique, changer mon fond d’écran, mais toujours la même chose, je crois que je me dis souvent que je n’ai rien vécu en tant qu’adolescent mais en quoi cela changerait. Parfois quand je suis seul, je commence à parler dans le vide en me disant que quelqu’un m’entend et parle avec moi mais je sais qu’il n’y a personne. Je ne comprends plus rien.

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Joan
20 octobre 2022 chez 15 h 58 min

Bonjour, je comprends bien cette situation où on est un peu perdus. Nous ne sommes pas une structure d’urgence. Mais je te donne ces numéros si tu as besoin de parler. Comme tu vois c’est gratuit, anonyme, et les horaires sont larges. Garde espoir tu n’es pas seul

Voici des ressources pour t’aider si tu as besoin d’échanger:* ⬇️

*LIENS & NUMÉROS UTILES*
___________

*3114*
– 24h/24 et 7j/7
Le Numéro National Souffrance et Prévention du Suicide

*SOS Amitié*
– 09 72 39 40 50
– 24h/24 et 7j/7
Service d’écoute destiné à accueillir la parole de celles et ceux qui, à un moment de leur vie, traversent une période difficile

*Suicide Écoute*
– 01 45 39 40 00
– 24h/24 et 7j/7
Écoute des personnes confrontées au suicide

*Fil Santé Jeunes* ️
0800 235 236
– 7j/7, de 9 h à 23h
Écoute, information et orientation des jeunes dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale

*Nightline*
https://www.nightline.fr/services-decoute
7j/7 de 21 h à 2 h 30
A ta disposition, le soir, par tchat ou par téléphone

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Gilles Bouedaou
22 mars 2023 chez 22 h 46 min

Bonjour,

Moi on m’a appelé ce matin pour me dire que ma sœur à été insérer dans un hôpital psychiatrique, je suis très inquiet depuis, dans mon travail je suis peu concentré, je m’amuse moins, je m’investis moins dans les loisirs habituels, c’est juste que je trouve cette vie un peu dure, j’avais déjà un frère qui est reconnu handicap mental, dès fois je suis perdu, pourquoi ma famille, c’est mes seuls frères et sœur, c’est pas juste ! mais bon c’est comme ça, maintenant j’ai envi d’apprendre et vivre avec, dans la joie et l’amour, ne pas m’inquiéter pour demain, de vivre au jour le jour avec sérénité et la compréhension

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Ryan
17 avril 2023 chez 16 h 17 min

A 19 ans je commence à peine à faire mes premiers pas dans l’âge adulte et également dans la folie, je n’ai jamais eu d’amis ni de relations amoureuses, personne ne s’est intéresser à moi et je n’ai jamais osé faire les premiers pas car je me sentais toujours embarrasser, timide et hésitant, malgré ce manque social je me sentais bien et je n’avais pas de problèmes avec ma famille, mais il y a de cela 2 ans tout a basculé lorsque j’ai perçus le véritable visage de mes parents, n’hésitant pas à m’insulter, me dénigrer, me critiquer, de façon vulgaire et répugnante sans jamais me montrer de l’affection, de l’attention ni même un soutien que se soit dans mes études ou dans ma vie en général, minimisant mes accomplissements et toujours à s’immiscer dans mes affaires, j’ai toujours tenté d’enfouir mes réactions face à un tel comportement de leur part, je me suis souvent remis en question pour me convaincre d’être le problème mais plus le temps passe et plus leur comportement deviens de plus en plus fréquent au point où j’en ai finalement eu la certitude que je les hais en réalité ils n’acceptent pas tout trait de caractère qui serait différent du leur, ils sont bien conscient de la maltraitance physique et psychologique qu’ils m’on fait subir mais ils s’en vantent en me reprochant d’être qu’un enfant faible et fragile trop têtus et naïf pour recevoir une éducation basé sur l’affection et la tendresse et que la manière violente est la seule à solution. J’ai bien essayé de leur expliquer mon état que par moment j’avais besoin d’indépendance, de temps pour moi même sans avoir à rédiger des rapports sur chaque détail de mes journées et que surtout j’avais besoin de tendresse et d’affection n’ayant personne d’autre pour m’en fournir… et bien tout ce que j’ai récolté de ça sont des moqueries, des réactions de dégout et d’amusements ou encore des remarques sur le fait que j’étais entièrement responsable de ce qui m’arrive voir aussi des promesses en l’air comme à leur habitude, j’ai compris à ce moment que je suis réellement seul, que je n’ai personne au monde, plus je les haïssais et plus je m’enfonçais dans ma solitude et la souffrance qui en découlait, sans parler du harcèlement que je subis de la part de mon faux jumeau depuis déjà tout petit sans que mes parents ne le prennent au sérieux, et voila où j’en suis aujourd’hui je cherche refuge dans mes études là où je peux occuper mes pensées sur autre chose que mes souffrances, j’ai grandis dans une famille où l’affection n’a pas vraiment sa place dont l’absence est comblé par l’esprit familial qui se résume à  » si je suis de ta famille je peux te faire subir toute sorte de de souffrance psychologique et il reviens à toi d’oublier les mauvais souvenirs et de pardonner malgré tes souffrances » je ne leur reproche pas le fais de m’éduquer ni de forcer la communication familiale mais leur comportement face aux autres car il ne s’agit pas seulement de moi je l’ai également remarqué chez une amie de ma mère et auprès de mes tantes, elles subissent souvent un comportement peu amicale et assez brutale de sa part et lorsqu’elles se mettent à lui avouer leur souffrance ou le geste désagréable à leur égard elle adopte un regard de dégout toujours en les qualifiants de faibles et de fragiles, elle n’est pas nécessairement méchante, tout comme mon père et mon frère ils sont en apparence gentils, amicaux et très doué dans leur domaines respectifs mais en réalité leur fond est terriblement mauvais, entre narcissisme, commérage, mensonge et hypocrisie cela fait d’eux d’horrible fréquentation. Parfois je me sens encore comme manipulé, je me dis parfois que j’exagère, que c’est surement moi le problème ou que ma haine déforme ma vision en aggravant leur erreurs, mais chaque jour je remarque de plus en plus ces « erreurs » de leur part qui ne sont pas si accidentelles que ça, au final je me prends des gifles à la figure par la réalité et je me vois forcer d’admettre que même si j’ai des défauts je ferais tout pour qu’une personne se sente en sécurité à mes cotés ce qui n’est pas leur cas. Je n’ai jamais pu m’exprimer autant à leur sujet ni à personne d’ailleurs il faut dire que je préfère souvent minimiser mes problèmes ou les cacher sous le tapis, mais cela est seulement possible du coté familiale car concernant ma solitude les choses sont différentes, le sentiment de solitude n’est pas permanant concernant mon isolement social, parfois je ne ressent rien, je me sens souvent vide ayant perdu toute motivation dû aux dépressions intenses que j’ai traversé plus rien ne m’intéresse je n’ai jamais pu expérimenter de nombres expériences sociales, amicales, amoureuses ni même familiales au point où j’en suis réduis à ne pas savoir comment réagir face à ça, par exemple mes études je suis en pleine première année de licence scientifique et je me sens bien investie dans tout ça car comme je l’ai expliqué précédemment c’est le seul moyens qui me permet d’oublier ma solitude cependant je me retrouve perdu concernant mes orientations et rien en m’intéresse spécialement, d’autant plus que j’étudie en totale autonomie en passant mes journées à la bibliothèque je ne connais ni mes professeurs ni mes camarades bien que cela n’affecte en rien mes résultats. Vous l’avez sans doute remarquer mais mes bavardages et ma tendance à m’enfoncer dans les détails tout en m’écartant des sujets initiaux sont comme qui dirait un des effets secondaire de la solitude, je me suis également découvert des problèmes d’élocution dû à un cruel manque de communication lorsque je me met à parler à voix haute souvent face à une personne certains mots se retrouvent comme étouffer et il n’en sort de ma bouche que des sons maladroits et parfois c’est moi même qui me retrouve comme étouffer par des mots et je dois donc reprendre maladroitement mon souffle ou déglutir pour retrouver l’usage de la parole… amusant quand on y pense. Concernant mes émotions et ce que je ressent en général c’est l’irritabilité qui est souvent présente, étant une personne assez susceptible cela ne m’aide pas vraiment à développer des relations sociales, je remarque également que je suis assez jaloux des gens avec de multiples relations sociales, cependant il y a parfois des sentiments que je n’arrive pas a expliqué comme des émotions enragés, lorsque je me rend souvent compte d’a quel point je suis terriblement seul je suis dans la plus part des cas pris d’une crise de nerfs je passe par des émotions de tristesse profonde, de douleur, de rage, de colère et de violence envers moi même, j’ai très régulièrement des pensées sombres et des tentations assez sombres comme le désir de mettre fin à la vie sur terre où de provoquer la fin du monde qui balayerait toute vie humaine moi y compris ou encore de mourir de la façon la plus atroce et la plus barbare qu’il soit, il y a souvent comme un désir d’automutilation lorsque je me retrouve comme étouffer ou écarteler par ma douleur et cette solitude à ce moment précis j’ai envie de me lacérer la chaire ou de me sectionner le nez, ce dernier étant l’objet de moquerie depuis bien des années. malgré ma solitude je n’ai souvent pas de mal a surpasser ce complexe et le regard des autres tout en adoptant un comportement très froid, très méfiant et insensible à l’égard des autres c’est comme un reproche que j’exprime aux autres, pourquoi devrais je me soucier de quiconque si personne n’en fait autant pour moi.

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Agnès
13 octobre 2023 chez 0 h 15 min

Je pense que le pire c’est lorsque la folie devient si forte que les douleurs qu’elle engendre ne sont même plus identifiables pour soi même.
Là alors, la mort est en toi et ta vie est complètement envolée tout ce que tu es n’est plus et même n’a jamais été.

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