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13 mars 2022

Portrait de Maxime Perez Zitvogel

maxime perez zitvogel

Comme Maxime, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.

Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires ?

Dans ma vie de tous les jours, je suis amené à rencontrer des gens de tous horizons et ces rencontres me nourrissent beaucoup, elles me permettent d’avancer.

L’autre inspiration dans ma vie c’est mon passé familial. Je viens d’une famille qui a vécu la guerre. Cela a chamboulé les histoires de chacun mais ça ne les a pas empêché de réussir dans la vie, ce qui est un énorme enseignement pour moi.

J’ai eu la chance de grandir dans une maison où j’ai pu côtoyer des femmes incroyables comme ma tante, une chercheuse qui a décidé dès son plus jeune âge de dévouer sa vie aux autres, Agnès B., créatrice qui contribue à changer le monde.

Vous l’aurez compris, mes inspirations ce sont plutôt des femmes, d’ailleurs, je vous laisse vous renseigner sur mes trois co-fondatrices qui contribuent à mon éveil au quotidien.

Les fondateurs de la Maison Perchée, communauté d’esprits singuliers.

Mon père, mon frère et Gringe, qui a accepté d’être le parrain de notre association dès les premiers instants, contribuent à me tirer vers le haut.

Au delà des rencontres et des personnes, il y a trois éléments qui me permettent de trouver un certain équilibre dans la vie : la plongée, la marche et la musique.

J’ai eu la chance de pouvoir plonger dès mon plus jeune âge et le monde marin en général m’apporte un certain équilibre. Il n’y a que sous l’eau que je ne pense à rien d’autre, c’est le seul endroit où je n’ai pas les idées qui fusent. A l’opposé, la marche me permet d’avoir plein d’idées. Enfin, la musique qui m’accompagne au quotidien, est pour moi une source d’inspiration énorme. Comme par exemple le titre « Toucher l’horizon » de Oxmo Puccino.

J’espère trouver un jour l’équilibre parfait. Pour moi ce serait me réveiller avec le sourire, dormir sereinement et savoir que toutes les personnes qui comptent pour moi vivent la même chose.

Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes ?

Mon métier je ne le décrirais pas trop, mais si je devais vous en parler je vous citerais Van Gogh, fameux bipolaire, qui a dit « Je fais toujours ce que je ne sais pas faire, pour apprendre comment le faire ». C’est pour cela que j’aime mon métier, parce que j’apprends tous les jours de nouvelles choses.

Que penses-tu du monde de la santé mentale ?

Ce qui est merveilleux, et flippant à la fois, c’est qu’il y a encore tout à faire.

A La Maison Perchée, notre baseline c’est « Tout seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin » et je suis très heureux de constater que l’ensemble des acteurs du milieu commencent enfin à se mobiliser.

Affaire à suivre !

Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie ?

Dans mon cas, assumer ma folie m’a permis de grandir et de m’éveiller.

Je pourrais simplement donner l’exemple suivant, quand j’étais au lycée on m’appelait « tomate rouge » quand je faisais une présentation, j’étais incapable de prendre la parole en public.

Aujourd’hui, j’enchaine les interviews, comme quoi quand on fait les choses avec le cœur, en s’assumant pleinement, tout est possible.

Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais ?

A la base ça ne m’intéressait pas, j’étais apolitique.

En intégrant le système on se rend vite compte que c’est une nécessité pour faire réellement avancer les choses, du coup, l’avenir nous le dira. D’ailleurs, je viens d’être élu conseiller parisien des associations pour deux ans, c’est une première mais peut-être le début d’une autre histoire.

Aujourd’hui, je lui demanderais pourquoi les processus sont si complexes pour obtenir des subventions publiques et si peu adaptés aux personnes vivant avec un handicap.

Une initiative que tu aimerais faire connaître ?

Les Piailleries de La Maison Perchée.

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