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10 septembre 2019

Portrait de Poppy

Comme Poppy, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.

Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires?

J’adore les animaux et en particulier les chats. J’aime la musique et la peinture, écrire aussi.

Je suis seule depuis des années et j’espère rencontrer des gens qui pourraient devenir des amis. C’est un grand but dans ma vie.

Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes?

Je ne travaille pas mais je passe mon temps à me documenter sur les médecines alternatives, les plantes, les vitamines, tout ce qui peut aider à supporter ou à soigner une maladie sans passer par la case « médecin ou spécialiste ».

J’ai pu remarquer que les docteurs en général avaient tous un certain mépris pour les personnes souffrant de maladie mentale et ne les prennent pas au sérieux. Alors si je peux éviter de les fréquenter, c’est mieux…

Que penses-tu du monde de la santé mentale?

Du mal, du mal… Les psychiatres sont totalement incompétents, pour la plupart, ce sont des distributeurs de cachets sans état d’âme qui vous condamnent à vie à avaler des poisons qui induisent la maladie plus qu’ils ne la soignent.

Les infirmiers sont à la botte des psy et n’ont pas de recul sur les malades qu’ils fréquentent. Je n’ai que des expériences désastreuses en hôpital ou en clinique psychiatrique. J’envie les finlandais et leur Open Dialogue qui soignent en six mois des schizophrénies qu’on condamne à vie ici.

Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie?

La seule chose que j’en ai retiré, c’est d’avoir compris que je ne suis pas faite comme la plupart des gens, que je suis très sensible aux rapports humains et que je suis souvent déçue parce que j’en attends beaucoup plus d’authenticité et de chaleur que cela est possible.

Cela m’a fait comprendre que les gens en majorité ne réagissent pas comme moi du tout et à force de recherches, j’ai découvert que j’étais surdouée et hypersensible. Cela ne fait pas avancer le schmilblick mais au moins je sais qui je suis aujourd’hui.

Avant j’attendais tout de autres, maintenant, je n’attends plus grand chose du commun des mortels et ce n’est pas plus mal parce que c’est une des clés de ma maladie.

Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais?

J’accepterais le poste avec joie et je commencerais par demander aux psychiatres d’aller se former à la psychologie et à la thérapie familiale.

Sinon je demanderais à ce qu’il y ait beaucoup plus de pair-aidants, de médiateurs en santé mentale et qu’ils aient plus de poids face au milieu infirmier qui y est très hostile en France.

Une page, association ou initiative que tu aimerais faire connaître?

Je lis souvent le blog de Paul, un garçon schizophrène qui va mal, tout seul dans son studio, bourré de cachets et sans issue : blog-schizophrène.fr Paul, la schizophrénie dans la peau.

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