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SAIPPH: Service d’aide à l’insertion professionnelle des personnes handicapées créé par l’association L’Elan Retrouvé.
SAMETH: Le Service d’aide et d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs handicapés aide les entreprises confrontées à un problème de maintien dans l’emploi de leur salarié. Il les conseille et les accompagne pour définir et mettre en œuvre les mesures favorisant le maintien dans l’emploi.
SAMSAH: Le Service d’Accompagnement Médico-Social pour Adultes Handicapés est un accompagnement médico-social adapté comportant des prestations de soins. Il accompagne les adultes handicapés dans leur projet de vie tout en favorisant les liens familiaux, sociaux, scolaires, professionnels… Ce service prend en charge des adultes handicapés qui ont besoin d’un :
1° – Une assistance ou un accompagnement pour tout ou partie des actes essentiels de l’existence
2° – Un accompagnement social en milieu ouvert et un apprentissage à l’autonomie et également dans des proportions adaptées aux besoins de chaque usager :
3° – Des soins réguliers et coordonnés
4° – Un accompagnement médical et paramédical en milieu ouvert. Les SAMSAH accompagnent des personnes handicapées sur décision de la CDAPH.
Santé Mentale: La santé mentale est une composante essentielle de la santé. La Constitution de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) définit la santé comme suit: «La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité». Cette définition a pour important corollaire que la santé mentale est davantage que l’absence de trouble ou de handicap psychique.
La santé mentale est un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien-être d’un individu et du bon fonctionnement d’une communauté.
Santé publique: La santé publique désigne « la science et l’art de prévenir les maladies, de prolonger la vie et de promouvoir la santé par des efforts collectifs organisés ». La santé publique présente deux caractéristiques distinctes :
• elle vise essentiellement à prévenir plutôt qu’à guérir;
• elle intervient au niveau de la population plutôt qu’au niveau individuel.
SAVS: Les Services d’Accompagnement à la Vie Sociale ont pour vocation de contribuer à la réalisation du projet de vie de personnes adultes handicapées par un accompagnement adapté favorisant le maintien ou la restauration de leurs liens familiaux, sociaux, scolaires, universitaires ou professionnels. Ces services prennent en charge des personnes adultes, y compris celles ayant la qualité de travailleur handicapé, dont les déficiences et incapacités rendent nécessaires, dans des proportions adaptées aux besoins de chaque usager :
1 – Un accompagnement pour tout ou partie des actes essentiels de l’existence
2 – Un accompagnement social en milieu ouvert et un apprentissage à l’autonomie. Les SAVS accompagnent des personnes handicapées sur décision de la CDAPH.
Schizophrène (Schizophrénie): « Schizophrénie » provient de « schizo » du grec signifiant fractionnement et phrèn désignant l’esprit. C’est donc un « fractionnement de l’esprit », pas au sens d’une « double personnalité », comme on l’entend parfois, mais au sens d’une perte de contact avec la réalité.
C’est une pathologie psychiatrique généralement chronique, qui survient plutôt à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Contrairement à une idée répandue, les personnes souffrant de schizophrénie sont 7 fois plus souvent victimes qu’auteurs de violence. Elle touche 1 % de la population et est responsable d’un handicap fonctionnel et social majeur. Cependant une prise en soin adaptée permet de stabiliser la maladie et d’en réduire l’impact.
SDRE: Soins psychiatriques sur décision du Représentant de l’État
SDT: Soins psychiatriques à la demande d’un tiers ou en cas de péril imminent
Secteur: En France, les services publics de psychiatrie sont sectorisés. Le principe de la sectorisation vise à prendre en charge les personnes en souffrance psychique au plus près de leur lieu de résidence. Dans chaque département, plusieurs équipes pluridisciplinaires (les équipes de secteur) assurent l’accueil et la prise en charge de la population souffrant de troubles psychiques. Sur des territoires d’environ 70 000 habitants pour les secteurs adultes (et 210 000 habitants pour les secteurs infanto-juvéniles).
Chaque équipe dispense et coordonne l’ensemble des soins et services nécessaires aux besoins de santé mentale : prévention, soins, postcure et réadaptation. Elle garantit la continuité de la prise en charge des patients, au plus près de leur domicile. Chaque secteur peut disposer de plusieurs lieux de soins, répartis sur son territoire : centre médicopsychologique (consultations, orientation), hôpital de jour, centre d’accueil et de crise, centre d’accueil thérapeutique à temps partiel, centre de postcure, appartement thérapeutique, consultation spécialisée et unité d’hospitalisation. Chaque service de psychiatrie est rattaché administrativement à un hôpital. La taille, la superficie, les moyens et le type de soins des services sont très variables.
Quatre principes de base s’appliquent à la sectorisation psychiatrique:
– la garantie, au sein d’une aire géographique donnée, de l’accès et de la continuité des soins au plus près du lieu de vie du patient ;
– la désignation du secteur psychiatrique dépend de l’adresse du domicile du patient ;
– en l’absence de domicile stable, la sectorisation psychiatrique ne doit pas être un frein à l’accès et à la continuité des soins ;
– toute personne « faisant l’objet de soins psychiatriques » ou sa famille dispose du droit de s’adresser au praticien ou à l’équipe de santé mentale, publique ou privée, de son choix, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur correspondant à son lieu de résidence.
Par ailleurs, il existe des lieux de soins non sectorisés et une offre de soins libérale.
Il existe en parallèle des secteurs de psychiatrie infanto-juvénile.
Secret médical: Les médecins le soulignent : pas de médecine sans confidences, pas de confidences sans confiance, pas de confiance sans secret. Toute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie privée et au secret des informations la concernant. Le médecin du travail est obligé de respecter rigoureusement le secret médical vis-à-vis de l’employeur. Aucune information à caractère médicale ne doit donc être transmise directement ou indirectement à l’employeur, quelles que pourraient être les pressions exercées en ce sens.
SESSAD: Le Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile apporte un soutien spécialisé aux enfants et adolescents dans leurs différents lieux de vie et d’activités (domicile, crèche, école,…) et/ ou dans les locaux du service. Les enfants sont admis sur décision de la CDAPH. Les prestations sont prises en charge par la Sécurité sociale. Son équipe pluridisciplinaire met en œuvre une prise en charge précoce de l’enfant et l’accompagnement des familles; puis elle favorise le soutien à la scolarité de l’enfant et l’acquisition de l’autonomie. Selon leur spécialité et selon l’âge des enfants, un SESSAD peut s’appeler différemment : SAFEP, SSEFIS, SAAAIS ou SSAD.
Simulateur: Simuler ses symptômes suppose de les produire en toute conscience, comme moyen d’atteindre un objectif. La question de la conscience est complexe en psychiatrie et n’est pas une notion dichotomique (on peut être partiellement conscient d’un trouble). Bien que beaucoup de signes paraissent démonstratifs, étranges ou «faux», ils ne sont qu’exceptionnellement le fruit de son libre exercice.
SISM: Semaines d’information sur la santé mentale. Les SISM sont une manifestation annuelle coordonnée par un collectif de 20 partenaires. A partir du thème annuel, chacun peut prendre l’initiative d’organiser une action répondant aux objectifs de la SISM.
Soignant/Soigné: Distance relationnelle instaurée entre le professionnel de santé et le patient qui passe notamment par le vouvoiement.
Souffrance psychique: La souffrance psychique est un état de mal-être qui n’est pas forcément révélateur d’une pathologie ou d’un trouble mental. C’est la mesure de son degré d’intensité, sa permanence et sa durée ainsi que ses conséquences qui peuvent conduire à la nécessité d’une prise en charge sanitaire.
Stabilisation: désigne un retour à la normale qui peut conduire les personnes psychotiques à arrêter le traitement médicamenteux puisqu’elles se sentent guéries. L’arrêt brutal des médicaments conduit souvent à une nouvelle décompensation.
Stigmatisation: Le stigmate se construit à travers ce que Goffman nomme l’identité sociale virtuelle. Elle correspond aux caractéristiques que nous prêtons à une catégorie de personnes (par exemple les « malades mentaux »), alors que l’identité sociale réelle correspond au véritable profil de la personne. C’est lorsque l’écart entre l’identité sociale réelle et l’identité sociale virtuelle devient significatif qu’on peut parler de stigmatisation. Le stigmate « représente un désaccord particulier entre les identités sociales virtuelles et réelles » (Goffman, 1975). C’est un produit social, lié aux interactions entre différents groupes.
Stress: Le stress est un ensemble de mécanismes d’adaptation de l’organisme aux changements de l’environnement. Le niveau optimal de stress, appelé aussi zone de confort, est la dose de stress biologiquement nécessaire à chacun pour se sentir bien, en harmonie avec sa personnalité, ses capacités et son environnement. Ce niveau est variable d’un individu à un autre. Dès que le stress devient chronique, il est dangereux sur les plans physique et mental.
SU: Services d’urgence. ils permettent la prise en charge de toutes les urgences (somatiques et psychiatriques) au plus près du domicile de la personne, 24h/24. Dans ces hôpitaux, la continuité des soins psychiatriques est assurée en liaison avec les secteurs publics de psychiatrie.