Portrait de Moryotis
Comme Moryotis, fais-toi tirer le portrait par Comme des fous en répondant à ces 5 questions.
Quelles sont tes inspirations dans la vie et à quoi tu aspires ?
Mes inspirations évoluent au fur et à mesure de mon existence.
Quand j’étais adolescent, c’était le Reggae, puis, en rentrant dans la vie active, il y a eu la spiritualité qui m’a beaucoup aidé, notamment l’alchimie, qui est une « science » pour se connaître d’avantage ; je crois donc beaucoup aux principes Jungiens qui un jour mangeront le casseur du siècle c’est-à-dire : Les idées délirantes de Freud.
Bon, je mets en avant mon esprit militant pour cette première question car je suis toujours en saine colère.
Comment décrirais-tu ton métier et pourquoi tu l’aimes ?
Je n’ai pas vraiment de métier, je suis peut-être créateur de contenu sur internet de par mon blog, où mes idées fusent et je les arrête ici et là avec l’écriture.
J’aime la réalisation, la comédie, la photographie et écrire. Etc…
Même la pire chose finit par être aimée, je pense donc que passer 40 ans de sa vie à œuvrer pour une société qui ne vous aime pas et bien tu finiras certainement par être aimé. Bref, j’ai un métier passionnant.
En d’autres termes, je ne sais pas du tout, c’est pourquoi je me suis inscrit au Clubhouse, une association, je pense, pour les gens comme moi : perdu dans la réalité de cette société.
Que penses-tu du monde de la santé mentale ?
C’est un très large débat, votre site Comme des fous en fait bien le tour.
Personnellement, j’ai mis le doigt dans l’engrenage malencontreusement quand j’avais 19 ans, juste en me confiant que j’avais de petites pensées fluettes (hallucinations auditives) et rien de bien méchant et l’on m’a enfermé et contentionné puis cachetonné. La psychiatrie m’a tuée !
J’ai 43 ans aujourd’hui et accro aux neuroleptiques.
Qu’est-ce qu’on peut tirer de positif de la folie ?
Un tas de chose : c’est l’hypothèse que je défends constamment, c’est-à-dire de construire le beau, le juste et le Véritable.
D’étudier plus ce côté de l’indicible et non pas montrer toujours dans les médias et même les collectifs le côté sombre parce que cela me rend encore plus malade !
Pourrais-tu devenir un jour ministre de la santé mentale et sinon qu’est-ce que tu lui demanderais ?
Un statut, je lui demanderais un statut de « torturé ». Que l’on soit reconnu, d’ailleurs j’ai fait une vidéo qui illustre ce propos :