Le gène de la Folie
La folie serait-elle inscrite dans nos gènes?
De nos jours, on explique la folie à partir du modèle bio-psychosocial. On parle d’une vulnérabilité génétique sur laquelle viennent jouer des facteurs liés à l’environnement extérieur et à des expériences de vie particulièrement stressantes.
Dans la lignée des recherches génétiques, la revue Molecular Psychatry publie un article sur Le gène qui dérange les connexions cérébrales.
Une recherche menée avec 9000 patients psychiatriques et sur des souris de laboratoire aurait permis d’identifier le gène DIXDC1 comme facteur de risque psychiatrique.
Que disent les résultats?
Les résultats de l’expérience disent que sur 9000 personnes environ 80 malades (0,9%) présentent des mutations de ce gène contre environ 45 chez les non-malades (0,5%). Si on fait le calcul, seules 4 personnes sur 1000 auraient donc une maladie due à cette perturbation génétique.
Que peut-on conclure pour les 99,1% patients psychiatriques restant?
Les chercheurs précisent, à leur façon, que chaque personne et chaque folie est différente. Chaque folie mérite un traitement individualisé, disent-ils. On peut toutefois s’interroger sur l’orientation neurologique des recherches sur les causes de la folie.